Bonne année 2024 à toutes et à tous
2023 va disparaître, année douloureuse à bien des égards quand on observe la marche du monde, à plus d’un titre marche vers l’abîme, mais je n’en garderai pour l’heure que les joies et bonheurs qui tissent la trame de nos vies privilégiées, les rencontres nouvelles, les amitiés, la persévérance dans son être de l’amour, les paysages parcourus, juste pour se réaccorder, à grandes respirations, les créations partagées, l’intensité que donne à la vie la pratique du théâtre et l’espoir de la transmission, les petits gestes qui font plaisirs, la plongée dans la littérature quand la lecture nous retire aux angoisses du temps ou nous permet de les affronter. 2024 appartient à celles et ceux qui croient encore au jour. Je joue délibérément avec le très beau titre du roman d’Emma Doude van Trootswijk qui a illuminé pour moi cette fin d’année : Ceux qui appartiennent au jour. Le texte publié aux éditions de Minuit- comme ceux de Marguerite Duras et c’est tellement incroyable et émouvant-